Thouars : les travaux du pont St Jean se poursuivent
Le chantier avance conformément au planning initial. Sauf aléa, la réouverture de la RD 938 sera effective le vendredi 23/08 en fin d'après-midi.
Le Département des Deux-Sèvres a engagé le 15 juillet dernier des travaux d'ampleur pour le pont de Saint-Jean à Thouars. Cet ouvrage enjambant Le Thouet supporte la Sévrienne RD 938. Le Département a investi 540 000 euros pour rénover l’ouvrage. Au programme notamment : remplacement de la couche d'étanchéité, remplacement des joints de chaussées, remise en état des garde-corps.
Depuis le 15 juillet dernier et jusqu’au vendredi 23 août, dates du chantier, la circulation est déviée par Argentonnay pour les déplacements entre Bressuire et Thouars et par Airvault pour les déplacements entre Parthenay et Thouars.
“ Situé à la limite des communes de Thouars et de Saint-Jean-de-Thouars, cet ouvrage est un axe stratégique pour le nord des Deux-Sèvres : 16 000 véhicules dont 2 000 poids lourds l’empruntent chaque jour. Le sécuriser afin de le pérenniser est indispensable pour l’attractivité de ce territoire et le cadre de vie de ses habitants ! ”
Esther Mahiet-Lucas, conseillère départementale du canton de Thouars.
ÉTAT D’AVANCEMENT DU CHANTIER
Au 9 août, l'étanchéité de la partie supérieure du pont a été rénovée sur la chaussée et sur les trottoirs. La couche de roulement en enrobés a également été refaite sur le pont. Quelques défauts constatés sur l'uni de la chaussée nécessitent une ré-intervention pour garantir la stabilité des matériaux dans le temps et les nuisances sonores pour les riverains.
Les garde-corps ont également été réparés et repeints en vert clair (couleur validée par l'architecte des bâtiments de France). Les réparations des éclats de béton sur les piles et en dessous du pont sont en grande partie terminées, de même que le revêtement destiné à protéger les piles de l'humidité. Les deux prochaines semaines seront consacrées à la mise en place des joints de dilation sur le pont et leur scellement.
Sauf aléa, la réouverture de la RD 938 sera effective le vendredi 23 août en fin d'après-midi. Les premiers jours de chantier ont été particulièrement difficiles au niveau de la circulation. L'aide des communes a été appréciée pour sécuriser au mieux les itinéraires de déviation.
UN OUVRAGE BIENTOT SEXAGENAIRE
Construit en 1965, le pont de Saint-Jean composé de trois travées pour une longueur totale de près de 110 mètres est classé parmi les ouvrages les plus importants du département en termes de géométrie et de hauteur. Il est également stratégique pour le trafic, une interruption de circulation au niveau de ce dernier obligeant à dévier la circulation générale par Argentonnay ou par Airvault. Stratégique donc essentiel pour le Département qui veille à la sécurisation et à la fluidité des déplacements de procéder à ces travaux décidés suite à la mise en évidence de désordres lors du contrôle annuel réalisé par les agents de la Direction des routes.
Le Département a missionné IMC Centre de Chambray-les-Tours, maître d’œuvre spécialisé dans les ouvrages d’art, afin d’établir le cahier des charges des travaux, préparer les demandes d’autorisations environnementales et assurer la conduite des travaux.
Le groupement d’entreprises SAS Eurovia Béton génie civil EBGC de Tours et SAS Freyssinet de Bouguenais réalise les travaux suivants :
- remplacement de la couche d’étanchéité sur le pont ;
- remplacement des joints de chaussées, ces équipements permettent d’absorber la dilatation du pont sous l’effet des températures ;
- remise en état des garde-corps ;
- traitement des éclats de béton sur l’ouvrage ;
- traitement des piles supportant l’ouvrage.
UN PATRIMOINE DEPARTEMENTAL FORT DE 730 PONTS
Le Département des Deux-Sèvres gère un patrimoine de plus de 730 ponts (largeur d’ouverture de 2 m minimum). Chaque année, la collectivité consacre plus de 550 000 € pour les travaux de réparation des ponts auxquels s’ajoutent des moyens pour des interventions lourdes (pont d’Irleau, digue des Châteliers, pont de Saint-Jean).
Ces ponts font l’objet d’une surveillance annuelle lors des travaux d’entretien courant réalisés par les agents de la direction des routes (dégagements des abords, enlèvement de la végétation). Des visites périodiques sont programmées tous les 3 à 5 ans pour repérer les nouveaux désordres ou mesurer leur évolution. Les ouvrages qui nécessitent des moyens d’inspection avec des spécificités (technique de construction, accès difficile avec des nacelles négatives, pathologies particulières…) sont confiés à des bureaux d’études spécialisés.